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Icelande

L’artiste Sophie Le Grand toujours plus avide de contacts  vrais avec la Nature,  a été la chercher dans la partie du monde où on peut encore la trouver véritablement sauvage, en Islande.

 

La rencontre fut intense et magnétique.

Un petit pingouin (playmobil customisé) en guide d’avatar, nous offre à voir son fabuleux voyage sur ces terres brutes.

Au fil de son épopée, le pingouin découvre des paysages changeant, passant  d’immenses étendues d’eau à d’arides desserts rocheux, en un seul tournant de tête.

 

 Dans ces photographies, on peut ressentir toute la force des quatre éléments majestueusement présents. Ainsi le feu s’incarne dans les volcans et leurs irruptions de lave, l’eau dans les rivières et les énormes glaciers, la terre, ici  noire, dans des paysages bicolores et l’’air dans le bleu du ciel, seul repère universel terrestre.

 

12 photographies, 10 impressions imprimées sur le bois.

 

Le support en bois est un clin d’œil, car en Islande le vent est hostile à toutes formes de végétaux.  Aussi,  il n’y a pas d’arbres, même la mousse lutte pour survire, Pingouin mousse. L’adage « Si tu es perdu en forêt, lève-toi ! » évoque avec esprit ce constat.

 

Ces photos sont des ressentis de moment vécu par l’artiste.

 En attendant Geyser est la sensation palpable d’excitation  commune à l’ensemble des gens réunis. En cet instant T, il y a une conscience collective d’assister à quelque chose d’extraordinaire. Il y a une odeur, une ambiance, une atmosphère.

 

En attendant Saumon, reflète à la fois la force de la nature au travers cette gigantesque cascade, que l’on retrouve également dans Attention à la chute, mais aussi « l’union fait la force » entre nature et humain, par la création  d’un pont aménagé pour permettre aux saumons de faire leur traversé.

 

La Croisée des plaques nous rappelle que le pays est à la frontière de deux plaques tectoniques, allégorie de la force de nature.

 

The Aviator, est à voir un pont dévasté  par un volcan prenant étrangement la forme d’un avion échoué, la nature est elle-même créatrice d’œuvres.

 

Ce voyage est l’occasion d’observer la magie d’immenses blocs de glace se perdant dans l’infini de l’eau pour après s’échouer sur des plages noires, Mon Iceberg s’est échoué, Mon Icerbeg se perd, Horizon noir.

 

Enfin, dans Langue de vipère, les langues de glaces névées sont confrontée au réchauffement climatique. Leur fonte laisse place à des langues roches noires,  symbole de l’urgence écologique dans laquelle nous sommes.

 

Telle une BD ces 10 photos forment le chemin initiatique d’un pingouin face à une nature qu’il tente de nous faire protéger.

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